Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Darwin et ses adeptes interrogent les origines de l’homme, sa place dans la nature, ses liens avec les animaux ainsi que sa propre animalité.
Ce bouleversement dans les sciences, ainsi que les débats publics qui traversent cette période, influencent profondément les artistes.
L’iconographie du singe reflète l’embarras devant nos ancêtres simiesques et la quête fantasmatique du « chaînon manquant ». L’esthétique symboliste de la métamorphose se peuple de monstres et d’hybrides, de centaures, minotaures, sirènes et autres chimères. Avec les Kunstformen der Natur de Haeckel, la nature devient artiste.
Le monde infiniment petit, la botanique et les profondeurs océaniques inspirent notamment les arts décoratifs. L’art nouveau et le symbolisme témoignent d’une fascination pour les origines de la vie, l’ontogenèse et la phylogénèse : formes unicellulaires, animaux marins ou embryonnaires s’insinuent dans des univers indéfinis, dans les secrets de la maternité.
Cette exposition, à la croisée des sciences et des arts, a été élaborée en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle. Elle retrace à merveille les thèmes de ce questionnement et confronte les principaux jalons des découvertes scientifiques avec l’imaginaire des artistes.
A voir du 10 novembre 2020 au 14 février 2021 au Musée d’Orsay
TOO #40
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