Pratique

L’histoire du bol breton, une tradition au succès flagrant

Nul besoin de le tirer par l’oreille pour compter sur lui de bonne heure, depuis sa création au XVIIIème siècle le bol breton a largement fait ses preuves. Douceur inconsommable du petit déjeuner, sans broncher il nous attend de pied ferme et étanche les plus grandes soifs. Découvrez l’histoire du bol breton, un récit non pas à dormir debout.

Aux origines, l’air marin et la céramique

Cap à l’Ouest et bonjour la Bretagne ! En effet, le « bol à oreilles » qui nous intéresse et plus communément appelé bol breton a jeté l’ancre sur les rives de l’Odet à la faïencerie Henriot de Quimper. Et ce, dès le XVIIIe siècle.

Véritable témoin d’une époque, cet objet populaire du quotidien a également l’inspiration modeste, empruntant d’abord l’esthétique des écuelles des paysans pour leur collation matinale.

Toutefois, le bol breton ne s’est pas fait en un jour et a connu de multiples transformations. Notamment l’adoption ultérieure de sa forme à deux oreilles aussi caractéristique que pratique.

D’abord une fierté locale, ce bol en céramique star doit son essor aux premiers congés payés français en 1936 et bien sûr, au développement du tourisme en Bretagne.

Une influence bretonne qui s’exporte et cartonne

Avec une popularité à n’en plus finir, c’est Raymond Cordier, chef d’atelier de la Faïencerie de Pornic qui, en 1950, fixe les attendus de ce canon de beauté né à Quimper.

Ainsi, le bol breton répond à un patron désormais bien rodé. Couleur blanche et liseré bleu, motif folklorique « Petit Breton » au fond du bol et prénom calligraphié personnalisé font la paire.

Il n’en faut pas plus pour que ce bol à oreilles ne prenne d’assaut les placards des cuisines bretonnes mais pas seulement.

Objet souvenir transgénérationnel par excellence, il s’en écoule encore plusieurs centaine de milliers tous les ans. Aussi, l’usine de Pornic produit environ 300 000 exemplaires tandis que celle d’Henriot en confectionne 10 000.

Néanmoins, nuance oblige, la faïencerie quimpéroise modèle et peint à la main sa production tandis qu’à Pornic le bol arrive moulé, reste ensuite uniquement à le décorer de motifs apposés en décalcomanie avant de calligraphier le prénom à la main.

Une différence dans le processus de fabrication qui s’en ressent forcément au niveau du prix final.

Continuellement en train de voguer entre nostalgie et modernité, sa popularité elle, reste inchangée voire inspire de nombreuses revisites.

Enraciné en tant que cadeau phare de la région, vous voilà à présent incollable sur l’histoire du bol breton !

Pour voguer vers la Bretagne d’un pied léger et vous procurer un bol breton cela va de soi, rien de tel que des espadrilles pour faire rimer style et confort !

Amélie Rivet

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Amélie Rivet

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