Le vent de l’optimisme a tourné court.
Après avoir tenu des propos encourageants en amont des soldes d’hiver lancés le 8 janvier, en fin de course le 4 février, le discours était tout autre.
La Fédération française du prêt-à-porter féminin alors porte-parole de 600 sociétés du secteur, dont 400 marques telles que Ba&sh, Aigle ou Bensimon mettait fin au suspense.
Et les comptes sont en demi-teinte.
En effet, à la fin de l’opération, cette dernière a annoncé un « bilan plutôt décevant ».
Lequel se traduit par une baisse significative de 13% des ventes par rapport à l’édition précédente.
La fédération Procos, représentant quant à elle, 310 commerces de secteurs variés à l’image d’Etam, Intersport ou Fnac, signale des résultats « comparables en chiffre d’affaires à ceux de l’année dernière, qui était une année de forte baisse, de 3,5% sur un an ».
Sous les étiquettes de Galeries Lafayette, Monoprix, Celio et Kiabi, l’Alliance du Commerce et ses autres grandes marques, enregistre aussi un mouvement de recul.
Soit un repli de 1% de son chiffre d’affaires sur les ventes physiques durant les trois premières semaines des soldes. Un résultat toutefois plus favorable que les -6% de l’an passé.
Revus à la baisse, ces chiffres démontrent cette fois encore, la perte de vitesse des soldes d’hiver. Alors sur une mauvaise pente, entre le Black Friday de novembre et les nombreuses ventes privées de décembre, la saturation se fait ressentir.
Raisons qui motivent le Syndicat des indépendants et des TPE dans le souhait de retarder les soldes d’hiver au mois de février.
Même si plus que le calendrier, la fast fashion est une autre menace qui pèse sensiblement sur ce constat.
Avec des plateformes en ligne comme Shein et Temu qui proposent des prix bas sans délai et surtout plus agressifs que les prix soldés des acteurs traditionnels.
Vous savez désormais tout du bilan des soldes d’hiver 2025. Pour déchiffrer maintenant la répartition des dépenses et les attentes préalables des Français, les chiffres sont prêts à en découdre !
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