Cette pièce de tissu hautement dandy fait du boucan dans les dressings et inonde les publications mode.
Il faut dire qu’une fois libérée du carcan limitant du vestiaire masculin, la cravate connaît un second souffle créatif. Mais d’où vient-elle ?
Décidément les rangs de l’armée auront façonné la mode. La cravate au garde à vous.
Cette dernière se raccroche au XVIIème siècle.
Elle est inspirée d’un régiment de hussards croates créé au XVIIe siècle sous Louis XIII et dont l’uniforme comprenait une écharpe blanche.
D’ailleurs, le mot « cravate » provient d’une déformation du mot « Croate » en français.
Alors régulièrement en garnison à Paris, l’attribut vestimentaire propre à ces troupes ne manque pas de taper dans l’œil pour faire un peu plus son trou dans la mode.
Aussi, vers le milieu du XVIIe siècle, la cravate change de cour et se rapproche de la noblesse française.
D’abord réalisées en tissus divers et parfois ornées de bijoux elles pouvaient revêtir une vocation décorative.
Au XVIIIème siècle, cette pièce tendance se structure davantage, en témoigne l’apparition des fonds de cravate.
En même temps, la cravate devient un élément de reconnaissance et le témoin d’un certain statut social.
Au XIXème siècle, ce repère constitue un accessoire de mode essentiel pour les hommes, un must have avec des styles qui évoluent au gré des tendances.
L’industrialisation progressive de la production de cravates participe également à leur avènement général.
Succédant à l’essor des cravates en soie et des motifs plus audacieux, de nos jours ces dernières sont associées aussi à des occasions formelles qu’à des looks inventifs.
Vestiaire strict ou look plus audacieux dans la balance, non plus restreint aux seules silhouettes androgynes, l’accessoire cravate est bel et bien devenu l’affaire de tous.
Vous voilà au fait de l’histoire de la cravate.
Pour démystifier la naissance d’autres pièces phares du dressing telles que l’historique entre le pantalon et les femmes qui n’était pas couru d’avance, ça se passe juste ici !