Les escarpins, histoire d’une passion brûlante avec ces dames

Si fêter la Saint-Valentin est dans vos projets pour la soirée, chausser des escarpins sera probablement au menu de ces retrouvailles complices. Avant minuit, découvrez l’histoire des escarpins, ces chaussures pour être haut perchée et s’en tenir à une allure sensuelle.

Les escarpins, entre papillonnage et histoire à long terme

Accessoire mode convoité, l’escarpin fait pâlir de jalousie les basiques de la garde-robe.

Chaussés par toutes sans exception, ces chaussures à talons filent un bon coton tant avec le quotidien que les occasions spéciales et les grands moments.

Issu de l’italien scarpino qui signifie « petite chaussure », leur origine remonte au XIVème siècle.

D’abord une chasse gardée du vestiaire masculin, ces souliers arrangeaient le look des valets de la Cour. Le petit talon servait alors à refléter l’allure sérieuse et le rang de leur profession.

Mais au XVIIIème siècle, les femmes des Cours royales, toujours, s’en mêlent !

En effet, ces dernières ont vu là tout le potentiel de ces chaussants, plus qu’en lice pour montrer sous leur meilleur jour leurs tenues de soirée.

Puis à l’heure des bals, la mode était aux escarpins vernis, encore flattés par un galon de soie et divers ornements précieux.

Un symbole de féminité et de distinction

Originellement un entre-deux, dans les années 1920, les escarpins investissent le vestiaire féminin sans plus de partage.

Cette période marque l’émancipation des femmes, qui gagnent alors en pouvoir et veulent montrer néanmoins, leur part de féminité.

Devenus un must lors des soirées, Christian Dior relève la tendance de l’escarpin durant l’un de ses défilés en 1947.

Symbole de séduction comme pas deux, il lui vient de prendre de la hauteur au sens littéral. En 1950, l’invention des talons aiguilles n’y est pas pour rien.

On insère alors une tige en métal au niveau des talons afin de les rendre plus résistants et surtout les maintenir droits.

Et cocorico ! Puisque cet atout glam est une idée que l’on attribue à Charles Jourdan et Roger Vivier, deux grands chausseurs français qui travaillaient pour Christian Dior.

L’escarpin a bien vieilli, si bien que de nos jours il se porte également de façon diurne.

Mais pour les oiseaux de nuit et amatrices de mode, heureusement les modèles rivalisent d’audace sinon d’extravagance pour toucher leur cible en plein cœur.

L’une des marques aux escarpins les plus caractéristiques est Louboutin.

Estimant que les chaussures étaient trop noires, Christian Louboutin décide d’en peindre la semelle au vernis rouge.

Le succès est immédiat et cette fièvre reste intacte depuis sa création en 1991.

Maintenant vous savez tout, de l’histoire tout sauf linéaire de l’escarpin ! Autre paire qui promet d’avoir la cote pour le grand soir, les cuissardes.