Mode

L’histoire du pareo, nouée entre héritage et modernité

Étoffe fluide et colorée empruntée aux îles du Pacifique, le pareo nous accorde une immersion dans une atmosphère résolument solaire. Le rendant ainsi incontournable lors des temps chauds, vous saurez tout de l’histoire du pareo, ce tissu qui rayonne l’été et même au-delà.

Le pareo et son histoire séculaire

La période estivale entraîne souvent son lot de baignades. Et avec elles, les vêtements de plage sont alors de la partie, non pour nous déplaire.

Léger, polyvalent et réhaussé de couleurs vives idéales en été, le pareo remplit tous les critères pour être adopté sinon reconduit en tant que tenue incontournable de la saison.

En effet, sans faire l’impasse sur le confort, ce vêtement apporte une touche d’exotisme, ô combien nécessaire à nos garde-robes pour passer l’épreuve de l’été.

Dérivé du tahitien “pāreu”, signifiant “vêtement de corps”, le pareo découlait d’un artisanat de longue haleine avant d’arborer des motifs géométriques ou floraux.

Pour des raisons évidentes, les conditions polynésiennes imposent une certaine économie de vêtements.

Or, sur place les matières nécessaires à la confection textiles étaient très limitées. Pas de place pour les raccourcis tels que la laine, la soie ou encore le chanvre.

Le pāreu se taillait alors dans la partie intérieure de l’écorce du mûrier à papier appelée « liber ». Mais également dans celle du banian.

Un arbre dont la sacralité ne fait pas débat dans toute la Polynésie.

Aussi le tapa, cette étoffe végétale obtenue suite à ce travail acharné de l’écorce, s’est très largement imposée comme une alternative.

Demeurant non tissée et ce, jusqu’à l’arrivée des baleiniers et des missionnaires au XVIIIe siècle, lesquels ont introduit dans leur sillage le développement du tissage en Polynésie.

Demeurant non tissée et ce, jusqu’à ce que l’arrivée des baleiniers et des missionnaires au XVIIIe siècle n’introduisent dans leur sillage le développement du tissage en Polynésie.

Appelée ka’ aux Marquises, ce vêtement ornemental qui répond au nom de pāreu dans les îles de la Société a ensuite embrassé la souplesse du coton pour les déplacements du quotidien.

De nos jours : le pareo moderne

Originaire des îles du Pacifique, notamment de la Polynésie, où il connaît un engouement séculaire, très vite sa popularité a gagné d’autres frontières.

Désormais, le pareo moderne se compose de coton ou de matières synthétiques.

Côté motifs, l’étoffe se refait une beauté avec une grande variété d’ornements.

Que ce soit pour une virée à la plage ou s’improviser vahine à ses heures, vous l’aurez compris, le pareo se prête à toutes les occasions.

Alors incollable sur l’histoire du pareo ? Mais que serait cette étoffe sans un maillot de bain en conséquence ? Découvrez notre sélection pour faire le bon choix les yeux fermés !

Amélie Rivet

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