L’histoire du sushi, à une bouchée de l’évasion

À vos baguettes toutes, il va être question de poisson cru, de riz vinaigré, bref de Japan touch dans les assiettes.Vous saurez tout de l’histoire du sushi, une excursion culinaire bien connue.

Riz et poisson, c’est un match !

Le sushi aussi, a eu ses phases. Avant qu’on ne lorgne finalement sur cette préparation avec envie, il a connu des débuts bien modeste. Allant même jusqu’à reléguer le riz, qui fait pourtant son essence au rang de simple farce.

En effet, le IVème siècle a vu l’apparition du « narezushi », c’est-à-dire l’ancêtre du sushi moderne.

Il s’agissait à l’origine d’une technique pour conserver le poisson cru, surtout utilitaire donc.

Une fois le poisson vidé et salé, on le remplissait ensuite de riz salé. Mais en définitive, seul le poisson était consommé.

Il faudra attendre le XIVème siècle pour que le riz fasse également partie de la bouchée.

Des sushis à la mode de chez nous

Ainsi, un bond jusqu’à l’ère Edo s’impose. Tokyo, alors connue sous le nom d’Edo va expérimenter une évolution pour le moins notable du sushi.

C’est ensuite dans les rues nippones, plus précisément les « yatai », que ce plat va connaître un tournant.

Cette appellation décrit des points de ventes qui avaient pour vocation de distribuer une nourriture rapide et peu chère.

Sous l’influence d’Hanaya Yohei, perçu comme le père de nos sushis modernes et premier sushiman (maître sushi), ce dernier y bouscule l’existant et crée le « nigiri-zushi ».

Il pressait ses sushis à la main, ne manquant pas d’ajouter du wasabi, de la sauce soja ou encore du gingembre.

Nouvelle donne, exit la fermentation du poisson, mais place au poisson frais ou mariné, déposé sur un petit bloc de riz vinaigré.

Résultant ainsi en une bouchée goûtue et prête à être mangée immédiatement.

Devenus emblèmes du Japon, les sushis n’en ont pas omis de conquérir le monde. Si bien qu’après la Seconde Guerre mondiale, la diaspora japonaise, principalement aux États-Unis, s’implique en ce sens.

Faisant ainsi valoir les mérites du sushi dans une de ses formes occidentalisées, les « California rolls » qui renferment aussi de l’avocat et du crabe.

Quelques petits extras donc, en renfort de la recette traditionnelle.

Contents d’avoir levé le voile sur cette spécialité, vous reprendrez bien une fournée d’histoire culinaire avec le délicieux pastel de nata ?