Cream

Une griffe bohème, sophistiquée et glamour

La marque bohémienne scandinave qui ne cesse de se renouveler vient de lancer une ligne chaussures. Ses robes longues romantiques, ses blazers au bien-aller évident et ses denims aux couleurs chatoyantes à prix attractifs en font une griffe incontournable de notre shopping estival. Sébastien Gourdon, son directeur des ventes, nous dévoile les dessous de la fast fashion et décrypte la stratégie de Cream pour grandir et s’épanouir. Propos recueillis par LDR

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Bio.

Sébastien Gourdon a débuté sa carrière en tant que commercial, puis comme chef des ventes des marques américaines Tribal, Dickies et Dunlop. Attiré par la réactivité de ce qu’on appelle la « fast fashion », il a poursuivi son parcours professionnel chez Bestseller à la tête des ventes de Vero Moda, puis en tant que sales manager du pôle prêt-à-porter du groupe. Aujourd’hui, il coordonne une équipe d’agents commerciaux pour développer Cream en France. 

Sébastien Gourdon

Comment l’aventure a-t-elle commencé ?

Cream a été fondée en 2004 comme un sous-label de Kaffe Clothing, une autre marque du groupe DK Company. Grâce à son style bohème, la richesse de ses étoffes et un colorama attractif, Cream a très vite gagné son indépendance.

Pourquoi ce nom, « Cream » ?

Tout simplement parce que dans les pays du nord de l’Europe, les autochtones boivent leur café avec de la crème…

Quel est le positionnement de votre marque ?

Nous sommes très fiers de notre capacité à offrir le bon style, au bon moment et au bon prix. Nos collections mélangent des inspirations bohémiennes, des coupes étudiées et des détails soignés. Notre slogan, « Cream minds the details », illustre bien la philosophie de la marque. Nous sommes continuellement connectés à nos clientes à travers les réseaux sociaux. Si nous arrivons à les surprendre, c’est que le pari est gagné.

Qu’est-ce qui fait de la force de la marque en France ?

Cream propose un excellent rapport qualité-prix. Comptez entre 59 et 109 euros pour un jean, entre 59 et 129 euros pour une robe et entre 29 et 69 euros pour un top.

Quel est votre processus créatif ?

Nous débutons toujours notre travail créatif en choisissant des coupes, des couleurs, des textures et même des éléments d’architecture. On essaie de capter l’air du temps. Nous sommes sans cesse en quête de nouvelles histoires, de vibrations, de moments de vie.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Les femmes dans la rue, les vraies filles que nous côtoyons au quotidien.

Avez-vous des muses ?

Oui : nos clientes dans leur diversité morphologique. Cream n’est pas une marque pour un seul type de femme. Il faut aussi que nos collections s’adaptent à leurs humeurs, à leur palette de sentiments.

Qui sont vos clientes ?

Nos consommatrices sont trentenaires et plus, sûres de leurs choix stylistiques et actives sur les réseaux sociaux. Elles sont féminines et particulièrement sensibles aux étoffes. Elles sont respectueuses de leur corps et de l’environnement. La qualité et le confort sont importants pour elles. Elles ont trouvé leur voie et ne se laissent pas facilement influencées.

Comment la marque évolue-t-elle ?

Nous grandissons en même temps que notre clientèle. Chaque saison, nous lui soumettons une multitude de tendances et de styles. Aujourd’hui, nous essayons de proposer des injections régulières pour créer de l’actualité tendance constamment. Nous avons six collections par an.

Quelle est l’histoire de la collection printemps-été 2018 ?

Nous avons travaillé sur le thème Mère nature. Notre palette se réfère aux tonalités d’un jardin vintage. En termes de couleurs, le vieux rose est très présent cette saison dans chaque ligne de produits. En outre, nous avons misé sur des détails Art déco pour gagner en raffinement et en féminité. Si vous aimez les silhouettes fluides et les tissus romantiques, vous allez adorer…

Quelles sont les actualités de votre marque ?

Depuis peu, nous élargissons nos collections avec de la chaussure. C’est un nouveau challenge très excitant. De plus, nous lançons, avec des blogueuses voyage, une capsule pour partir au bout du monde. Au programme : une valise remplie de pièces incontournables.

Qu’est-ce qui a changé dans la consommation textile en France ?

Les consommateurs ne se satisfont plus de deux collections par an. Ils veulent pouvoir se connecter aux marques tous les mois pour découvrir leurs nouveautés. Ils veulent faire partie d’une communauté et vivre une véritable expérience.

Comment voyez-vous votre marque d’ici cinq ans ?

Cream va devenir une grande marque avec des collections élargies. Mais nous souhaitons avant tout garder notre ADN scandinave et bohème.

Quel est le plus beau compliment que l’on vous ait fait ?

Dernièrement, j’ai reçu un SMS d’un de mes clients magasin après un rendez-vous collection. « Je suis ravie de la commande que je viens de passer à votre super marque. Je vous remercie pour votre professionnalisme. Bon week-end. » Ce SMS-là, je l’ai gardé !

TOO#31