Comment booster sa sociabilité ?

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Gardez à l’esprit que la qualité et la fréquence des interactions sont deux prédicteurs de bonheur. Notre vie sociale est un système vivant car les relations ont besoin d’être entretenues pour s’épanouir.

Faites le bilan de votre univers social en classifiant les personnes de votre entourage dans les 4 catégories :

• « contact fréquent et stimulant »,
• « contact rare et stimulant »,
• « contact rare et épuisant »,
• « contact fréquent et épuisant »

Et posez-vous ces questions :

Quelles relations qui vous pompent de l’énergie peuvent être améliorées ?

Comment pourriez-vous voir plus régulièrement les personnes placées dans la case « rare et stimulante » ?

Quelles actions pourriez-vous mettre en place pour consolider les relations épanouissantes ?

Le système social se nourrit d’échanges et est le fondement d’une vie riche de sens. Donnez aux autres ce que vous voudriez recevoir. Faites un tableau et questionnez les fondements de chacune de vos relations au regard des critères suivants : « sureté et sécurité », « apprentissage et développement », « proximité émotionnelle et confiance », « affirmation de l’identité et partage d’expériences », « intimité sexuelle et amoureuse », « aide informative et pratique », « loisir et détente ».

Dupliquez le même tableau et interrogez-vous sur ce que vous apportez aux autres. Quand une relation se termine, dites-vous que pour essayer d’en cueillir les fruits, il faut parfois accepter les risques. Par ailleurs, entraînez-vous à avoir de la curiosité pour des inconnus. N’avez-vous pas quelqu’un dans votre entourage qui s’intéresse à tous les inconnus qu’elle rencontre ? N’a-t-elle pas l’air plus heureuse que la moyenne ? Outre le fait que cette interaction basée sur la curiosité lui donne de l’énergie (il est extrêmement gratifiant de se reconnaitre dans l’histoire de l’autre) et brise la solitude du quotidien, elle offre à autrui une écoute généreuse et lui donne l’impression d’être vivant. Essayez et vous pourrez en mesurer les bienfaits.

Témoignages

Victor, 35 ans, chef d’entreprise

« J’ai un boulot très stressant et j’avais tendance à laisser la charge mentale qui va avec en dehors de la maison pour protéger ma famille. En m’ouvrant à ma femme, j’ai vu à quel point notre relation s’était détendue. J’ai l’impression d’être écouté et le fait qu’elle fasse preuve d’empathie à mon égard me donne l’impression de l’aimer plus fort. »

Ewan, 24 ans, dessinateur industriel

« J’ai compris combien cela ne servait à rien de passer des heures sur les réseaux sociaux et les applis. Maintenant, j’essaie d’organiser des activités et des soirées avec mes amis et collègues et je multiplie les interactions avec des inconnus dans ma vie de tous les jours. J’ai l’impression d’être beaucoup plus ouvert, mais surtout d’avoir bien meilleur moral. »

Wendy, 33 ans, esthéticienne

« Ayant un métier de contact, je sais à quel point avoir une bonne écoute est valorisant pour l’autre comme pour soi, mais aujourd’hui, j’attache encore plus de valeur aux petites attentions qui embellissent la vie. Plus vous donnez, plus vous recevez. Il y a un vrai effet boule de neige… »

Mathilde, 42 ans, psychologue clinicienne

« J’ai adoré redécouvrir le concept d’Eudaimonia d’Aristote, un état de bien-être profond dans lequel une personne sent que sa vie a un sens et un but. Ce terme englobe ce que recherche la plupart d’entre nous dans un monde de plus en plus incertain. Qu’un philosophe de l’Antiquité ait définit notre quête actuelle m’émerveille littéralement. »

Camille, 29 ans, chef de publicité

« J’ai arrêté de vouloir que ma famille soit parfaite. J’ai pris du recul et cessé de focaliser sur le verre vide. Je me suis aperçue que mes parents avaient certainement fait de leur mieux avec ce qu’ils avaient reçu. Je me considère maintenant comme faisant partie d’une chaîne. Un jour, ce sera mon tour de faire de mon mieux pour mes enfants et de leur offrir les bases pour qu’ils puissent s’épanouir. J’ai la sensation d’avoir arrêté de faire la princesse… »

TOO #51